Mercredi, 14h30. Cinq personnes entrent dans le dojo.

L’une d’elles se nomme Antoine et est prête à enfiler son judogi pour enseigner un morceau de son art à des jeunes d’environ 10 ans et à son collègue. Antoine est prêt, il a même préparé une feuille d’aide pour le déroulement de son cours. Plus loin, sur le tatami, Michaël les voit arriver et accourt leur souhaiter la bienvenue dans le dojo. Il est déjà en tenue de judoka, prêt à aider Antoine. Lui aussi a préparé quelque chose...

C’est alors que le cours d’initiation débute par quelques points sur la culture japonaise et les origines du judo. Un salut, puis un échauffement dirigé par Antoine suivi de l’apprentissage obligé des chutes par Michaël. Les élèves apprennent très vite et peuvent bientôt découvrir ô-soto-gari, de-ashi-barai, uki-goshi et ippon-seoi-nage ! Le collègue d’Antoine profitera même de tai-otoshi (entre autres). Chacun essaie ces techniques avec beaucoup de succès et le bruit des chute se fait entendre. De temps à autre, Michaël amène un point culturel sur le judo comme la signification de la ceinture, par exemple. Car lorsque les jeunes s’en vont manger des quatre heures à la cafétéria, il leur a réservé un petit questionnaire d’un dizaine de lignes pour leur offrir une sorte de résumé du judo. Pendant ce temps, Michaël va échauffer ses élèves de 16h15 alors qu’Antoine termine le cours.

Quand ils prennent le bus du retour, Antoine questionne ses élèves pour savoir s’ils ont apprécié l’entraînement. À ce qu’il parait, ils en sont contents ! À refaire ?

Michaël