Deux paires neuchâteloises représentaient notre canton à ce championnat.

Il s'agissait de Michaël et Antoine en Nage-no-Kata (kata des projections) et Anne-Marie Guye (JC Cortaillod/Neuchâtel) et Laurence en Ju-no-Kata (kata de la souplesse).

Michaël et Antoine ont passé le matin et terminent à la 6e place avec un score de 430 points et 80% de réussite.

L'après-midi, Anne-Marie et Laurence manquent de peu le podium et terminent avec la médaille en chocolat de la 4e place avec 494 points et 91% de réussite.

Bravo à tous les 4.

Didier

05h30 : réveil de quelqu’un quelque part dans La Chaux-de-Fonds

Ensuite, les évènements ne sont carrément pas passionnants. Une fois Antoine kidnappé au parking du Bois du Petit Château, nous allons berruexnapper Didier et Laurence. Et c’est ainsi qu’une voiture s’en va pour un long périple en terres suisses-allemandes… Durant la route, le sommeil essaie de judokanapper les occupants de la voiture qui, au lointain, roule et roule avec frénésie… Mais le narrateur s’égare ! Alors, reprenons…

Une petite délégation chaux-de-fonnière arrive à Liestal, le lieu de notre histoire. La tension monte, le stress envahi même ceux qui ne participent pas au championnat. Et devinez qui ils rencontrent ? Des tas de gens de l’équipe suisse de kata, rien que pour leur donner encore plus de courage… Deux judokas s’en vont soudainement aux vestiaires des hommes pour enfiler leurs judogis. L’un se dénomme Antoine, l’autre porte le nom de Michaël. Ils se déplacent vers la salle remplie de tatamis et commencent à s’échauffer. Un tour de tapis, deux, trois… Nuque, épaules, poignets, hanches, genoux… Ils s’échauffent comme avant une compétition presque mondiale. Mais une fois prêts, le championnat n’a pas encore commencé, il faut attendre, patienter. Et après un certain temps d’attente, ils recommencent leur échauffement. Bref, tout ceci ne doit pas être très intéressant pour vous, venons-en au fait !

Antoine et Michaël entrent sur le tatami une énième fois pour cette fois présenter leur kata aux juges. Parmi les juges est assis Eric Hänni, 8e dan. Ils sont cinq à observer chaque mouvement, chaque froissement de judogi, chaque goutte de transpiration. Uki-otoshi, seoi-nage, kata-guruma. Ouf, une série de faite, plus que quatre ! Et c’est ainsi que les deux partenaires obtiennent 80 % de réussite, un résultat qui fait plaisir et qui donne envie de continuer la pratique du kata !

L’après-midi, Laurence et Anne-Marie (de Cortaillod) se préparent à montrer un kata difficile à exécuter, le « juu no kata » (forme de la souplesse). Les mouvements sont fluides, beaux, esthétiques. Mais elles sont déçues de leur prestation pourtant impressionnante. C’est tout de même une quatrième place ! À un pas du podium !

Là s’achève une journée sympathique de maîtrise technique et spirituelle du judo qu’il faut toujours perfectionner…

Michaël