Trois Chaux-de-Fonniers avides de techniques se sont rendus au dôjô de Lyss pour participer à un cours technique qui aurait pu embellir leur passeport.

À leur arrivée, l’un des trois moniteurs parlait un peu le français. À leur grand désarroi, il leur dit que c’était un entraînement de l’association bernoise et non un cours technique comme il était écrit sur le site de la FSJ. Mais si ces trois jûdôka avaient bien lu, ils auraient vu, en allemand, que c’était bien un Kantonalbernischer Judo- und Ju-Jitsu Verband Kantonal Kader Bern Training für Kader U14/U17/U20 alors que le titre indiquait un cours technique. Méchant piège…

Du côté des parents de Michaël, qui les avaient emmenés, ils ont fait une sortie à Bienne, laissant trois sportifs seuls en Suisse Allemande, sans cours de jûdô…

Le dôjô est très joli. Il est dans deux grandes cabanes de bois. La surface de tatami est assez grande, propre et les chutes ne furent pas douloureuses.

Chapitre I - Le Matin

Le matin était réservé au écoliers. Nous avons donc remis nos habits de civils et rangé nos jûdôgi. Nous sommes sortis et avons visité une partie de Lyss. Nous avons marché un moment, puis nous sommes revenus en arrière après une bonne promenade. Maël voulait absolument entrer dans la fabrique de biscuits Kambly à côté du dôjô. Nous avons alors trouvé une entrée, celle du magasin fort accueillant. Nous avons pu déguster (plusieurs fois chaque sorte pour être bien sûr) presque tous les biscuits (pas les meilleurs, dommage) et nous avons donc succombé… Chacun de nous a acheté au moins un paquet ou deux de biscuits géniaux…

Après ce petit magasin, nous sommes retournés au dôjô dans la plus grande discrétion, avec nos grands sacs de biscuits. Nous sommes allés aux vestiaires, avons pris nos piques-niques et sommes ressortis pour manger sur des bancs. Mais après autant de dégustations, nous n’avions plus si faim…

Là-bas, les gens sont tous très sympa. Quand nous croisions des personnes, elles nous saluaient, nous souhaitaient un bon appétit, … Même chose à l’entrée des petits magasins. Grüsse ! Merci viel mal !

Chapitre II – L’Après-Midi

Heureusement, nous avons pu nous entraîner avec des grands l’après-midi. Negishi Masaki était l’entraîneur principal. Il vient du club de jûdô Nippon Bern et est 2e dan. Il y avait aussi Marcel et Mario, deux autres jûdôka, dont un qui parlait un peu notre langue.

L’entraînement était assez rude, mais bien organisé. Nous avons commencé au sol avec des retournements très japonais. Les Bernois sont de bons combattants au sol ! Bien sûr, M. Masaki variait entre la technique et les combats. Après le sol, nous avons fait du travail debout. M. Masaki nous a montré plusieurs méthodes pour attraper un kumi kata surprenant pour entrer seoi nage ou tai otoshi. Nous avons terminé les deux heures trente avec neuf combats de sept minutes sans boire, sans pause, avec différents jûdôka aux ceintures colorées.

Chapitre III – Après le Cours

Après avoir fait le salut, nous avons demandé à Negishi Masaki s’il ne s’entraînait pas aussi dans d’autres cantons, comme, par pur exemple, celui de Neuchâtel, avec comme simple exemple innocent, à La Chaux-de-Fonds. Nous avons reçu une carte de visite, qui nous permettra peut-être de le revoir pour un bon entraînement à traduire. Nous avons vidé nos bouteilles pour récupérer un peu de salive non gluante et sèche, puis nous avons profité des trois douches du club de Lyss.

Nous sommes donc rentrés sans rien dans notre passeport FSJ, mais contents de la qualité de l’entraînement.

Maël, Michaël & Sébastien