Fabrice Beney du JC Sion et moi-même avons participé au Championnat du monde de kata dans la catégorie Ju no Kata. Ce championnat s'est déroulé à Olbia, en Sardaigne.

Nos partenaires respectives ayant décidé de ne pas participer cette année pour des raisons personnelles, nous avons décidé de tenter notre chance les deux. Nous avons bravé les distances pour nous entraîner le plus régulièrement possible et avons visité une bonne quantité de dojos romands : Lausanne, Gland, La Chaux-de-Fonds, Sion, Neuchâtel, Meyrin. Le 5 octobre, nous nous sommes rendus à Milan pour un vol sans encombre jusqu'à Olbia.

Cette année, le championnat s'est déroulé en deux phases, le grand Slam et, le lendemain, le championnat lui-même. Seules les meilleures paires du grand Slam pouvaient participer au championnat et le nombre de sélectionnés variait en fonction du nombre de participants dans chaque catégories. Cela n'a pas été à l'avantage de certains pays comme l'Italie. En effet, seul un couple par pays pouvait participer à la finale. Ce choix pouvait s'avérer difficile, surtout lorsque dans un même kata, les couples concouraient dans deux catégories d'âge, catégories qui étaient ensuite fusionnées.

Pour notre part, nous n'avons pu participer qu'au grand Slam, notre résultat n'étant pas suffisant pour passer dans les 6 premiers. Nous avons été classés 9e sur 12. Je suis personnellement sortie contente de notre prestation. Mon ressenti par rapport au résultat était moins bon. J'espérais un peu plus de points. À notre décharge, le tirage au sort n'a pas forcément été à notre avantage en passant en premier, suivis immédiatement par les champions du monde de l'année précédente, même si les juges s'en défendent, d'aucun pense que des petites différences du jugement peuvent en être la conséquence, petites mais qui peuvent avoir de grandes incidences sur le classement, surtout à ce niveau.

Laurence Jeanneret Berruex